Avocat en droit pénal : Comment peut-il vous aider ?

droit penal arrestation

Le droit pénal régit les infractions et définit les sanctions applicables pour garantir l’ordre public et la justice. Que vous soyez mis en cause ou victime, le recours à un avocat pénaliste est souvent indispensable pour défendre vos droits et assurer une assistance efficace devant les tribunaux.

Dans cet article, le cabinet COINTET AVOCAT revient sur le rôle de l’avocat en droit pénal, les différents types d’infractions – des contraventions aux crimes -, ainsi que les étapes clés de la procédure pénale. Nous verrons également pourquoi faire appel à un avocat pénaliste est essentiel pour bénéficier d’une défense adaptée à chaque situation.

 

Les fonctions essentielles de l’avocat pénaliste

Un avocat en droit pénal intervient à différents niveaux de la procédure judiciaire :

  • Assistance et conseil : Il informe son client sur ses droits et le déroulement de la procédure pénale.
  • Défense : Il assure la défense de son client devant les juridictions pénales.
  • Assistance aux victimes : Il accompagne les victimes dans leurs démarches juridiques (dépôt de plainte, constitution de partie civile, etc.).
  • Négociation : Il peut également intervenir dans le cadre de procédures pénales alternatives, comme la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).

 

Le cadre juridique du droit pénal

Le droit pénal en France est régi par le Code pénal et le Code de procédure pénale. Il repose sur la distinction entre contraventions, délits et crimes, chacun relevant de juridictions différentes :

  • Contraventions : jugées par le tribunal de police.
  • Délits : jugés par le tribunal correctionnel.
  • Crimes : jugés par la Cour d’assises.

 

Les différents types d’infractions

 

Infractions financières et économiques

fraude détournement

 

Abus de biens sociaux

L’abus de bien social (ABS) est une infraction commise par un dirigeant d’entreprise qui utilise les ressources de sa société à des fins personnelles, en contradiction avec l’intérêt de l’entreprise et de ses actionnaires. Cela peut prendre la forme de détournements d’argent, d’utilisation frauduleuse de véhicules ou de biens de l’entreprise, ou encore de la signature de contrats désavantageux pour la société mais profitant au dirigeant ou à ses proches. La loi prévoit des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende.

En savoir plus sur l’abus de biens sociaux.

 

Abus de faiblesse

L’abus de faiblesse consiste à exploiter la vulnérabilité d’une personne afin d’en tirer un avantage illégitime, qu’il s’agisse d’argent, de biens matériels ou de droits.

Ce type d’infraction touche souvent les personnes âgées, malades ou en détresse psychologique, qui peuvent être manipulées pour signer des contrats désavantageux, faire des donations forcées ou modifier leur testament au profit de l’auteur de l’abus. Ce délit est notamment observé dans des affaires de sectes, d’arnaques téléphoniques ou de pressions exercées par des proches ou des professionnels indélicats. La justice sanctionne ces pratiques par des peines pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende.

En savoir plus sur l’abus de biens sociaux.

 

Blanchiment d’argent

Le blanchiment d’argent est un processus visant à dissimuler l’origine frauduleuse de fonds obtenus illégalement, en les intégrant dans l’économie légale à travers des transactions complexes.

Il peut s’agir de fonds issus du trafic de drogue, de la fraude fiscale, de la corruption ou encore de la cybercriminalité. Les techniques utilisées incluent la création de sociétés écran, le recours à des paradis fiscaux ou le réinvestissement dans des biens immobiliers. Le blanchiment d’argent est puni de dix ans d’emprisonnement et de lourdes amendes.

 

Corruption et trafic d’influence

La corruption et le trafic d’influence surviennent lorsqu’une personne offre, sollicite ou accepte un avantage en échange d’une faveur, ce qui porte atteinte à l’équité et à la transparence des décisions publiques ou privées.

Ce délit peut concerner des fonctionnaires recevant des pots-de-vin pour accélérer des démarches administratives, des élus influençant des appels d’offres en faveur d’une entreprise, ou encore des dirigeants d’entreprise favorisant un prestataire en échange d’un bénéfice personnel. Ces pratiques sont punies par la loi avec des peines pouvant aller jusqu’à dix ans de prison et un million d’euros d’amende.

 

Détournement de fonds publics

Le détournement de fonds publics désigne l’appropriation illégale ou l’utilisation abusive de l’argent public par des fonctionnaires, des élus ou des gestionnaires de fonds publics.

Cela peut prendre la forme de dépenses personnelles effectuées avec des budgets publics, de subventions utilisées à des fins privées, ou de contrats publics attribués de manière frauduleuse pour en tirer un profit personnel. La loi prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement et un million d’euros d’amende selon les circonstances.

 

Escroquerie

L’escroquerie consiste à tromper une personne ou une entreprise en employant des ruses, des mensonges, des documents falsifiés ou des mises en scène dans le but d’obtenir un avantage indu, qu’il soit financier ou matériel. Elle peut se manifester sous différentes formes : fausses promesses d’investissement, usurpation d’identité pour contracter des crédits, vente de produits inexistants, ou encore arnaques aux assurances. Ce délit peut toucher aussi bien des particuliers que des entreprises ou des organismes publics. La peine encourue peut aller jusqu’à cinq ans de prison et 375 000 euros d’amende.

En savoir plus sur l’escroquerie.

 

Extorsion

L’extorsion consiste à obtenir un bien, un service ou un avantage par la menace, la contrainte ou la violence. Elle peut prendre plusieurs formes : un commerçant obligé de verser de l’argent sous peine de représailles, une personne contrainte de signer un contrat défavorable sous la pression, ou encore un individu forcé de divulguer des informations confidentielles sous la menace. Ce délit touche aussi bien les particuliers que les entreprises et nuit gravement à la sécurité et à la liberté des personnes. La loi prévoit des sanctions sévères, avec des peines pouvant aller jusqu’à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende.

 

Fraude fiscale

La fraude fiscale correspond à l’ensemble des pratiques visant à contourner illégalement l’impôt, par exemple en sous-déclarant ses revenus, en omettant de déclarer des comptes à l’étranger, ou en mettant en place des montages financiers abusifs pour échapper à l’administration fiscale.

Cette infraction peut être le fait d’un particulier souhaitant réduire son imposition, d’une entreprise falsifiant ses bilans, ou encore d’un réseau organisé mettant en place des schémas d’évasion fiscale complexes. La loi sanctionne ces pratiques, pouvant aller jusqu’à sept ans d’emprisonnement et deux millions d’euros d’amende en cas de fraude aggravée.

En savoir plus sur la fraude fiscale.

 

Proxénétisme

Le proxénétisme désigne toute activité visant à tirer profit de la prostitution d’autrui, qu’il s’agisse d’un contrôle direct sur une personne prostituée ou d’une organisation facilitant cette activité. En droit français, il est puni de lourdes peines, notamment lorsqu’il implique des mineurs, des personnes vulnérables ou lorsqu’il s’exerce en bande organisée.

Cette infraction recouvre plusieurs formes, dont le proxénétisme hôtelier (mise à disposition de locaux pour la prostitution) et le proxénétisme aggravé (contrainte, menaces ou violences sur la victime). Le proxénétisme est puni de 7 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende et jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle et 3 millions d’euros d’amende en cas de circonstances aggravantes (perpétuité pour proxénétisme en bande organisée).

 

Travail dissimulé (travail au noir)

Le travail dissimulé désigne l’emploi d’une personne sans la déclarer aux autorités compétentes, ce qui prive l’État des cotisations sociales et les travailleurs de leurs droits (protection sociale, assurance chômage, retraite, etc.). Il peut s’agir d’un employeur ne déclarant pas un salarié, d’un artisan effectuant des prestations sans facturation, ou encore d’un indépendant exerçant une activité sans s’enregistrer. Ce délit met en péril la justice sociale et la concurrence loyale entre entreprises. Les sanctions sont lourdes : jusqu’à 225 000 euros d’amende et trois ans d’emprisonnement pour l’employeur.

 

Les atteintes à l’intégrité physique et morale

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Agression et violences volontaires

Les agressions physiques recouvrent un large éventail de violences, allant de simples coups à des actes plus graves entraînant des blessures importantes. La gravité des sanctions dépend de plusieurs facteurs : l’intention de l’auteur, l’ampleur des blessures causées, la durée de l’incapacité temporaire de travail (ITT) de la victime, ainsi que l’usage éventuel d’une arme ou d’un guet-apens.

Par exemple, une altercation ayant entraîné des blessures légères sera moins sévèrement sanctionnée qu’une agression préméditée impliquant une arme. Les peines encourues varient de quelques mois à plusieurs années d’emprisonnement, en fonction de la gravité des faits. En savoir plus sur les violences volontaires.

 

Agression sexuelle

L’agression sexuelle désigne toute atteinte sexuelle commise sous la contrainte, la menace, la violence ou la surprise. Contrairement au viol, qui implique une pénétration, l’agression sexuelle inclut les attouchements forcés, le harcèlement sexuel avec gestes déplacés ou pressions psychologiques, et d’autres formes de contacts non consentis. Ce type de violence peut survenir dans des contextes variés : au sein du couple, au travail, dans les lieux publics ou encore en milieu scolaire. La loi sanctionne ces actes de peines pouvant aller jusqu’à sept ans d’emprisonnement.

En savoir plus sur les agressions sexuelles.

 

Atteinte à la vie privée

L’atteinte à la vie privée concerne toute action visant à capter, enregistrer ou diffuser, sans le consentement de la personne concernée, des paroles prononcées en privé, des images ou des informations personnelles.

Cela peut inclure la publication non autorisée de photos sur les réseaux sociaux, l’espionnage d’échanges privés, ou encore l’enregistrement clandestin d’une conversation. La loi protège le droit à la vie privée en punissant ces actes d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

 

Harcèlement moral

Le harcèlement moral désigne des actes répétés (pressions, humiliations, dénigrements, menaces voilées) ayant pour effet de détériorer la santé mentale ou les conditions de vie d’une personne. Il peut survenir dans un cadre professionnel, familial ou autre. Ce délit est puni de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

En savoir plus sur le harcèlement moral.

 

Harcèlement sexuel

Le harcèlement sexuel consiste en des propos ou comportements à connotation sexuelle imposés à une personne, créant une situation intimidante, humiliante ou offensante (dans un cadre professionnel ou non). Il peut inclure des avances insistantes, des gestes déplacés ou des pressions répétées. Ce délit est puni de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, voire plus en cas de circonstances aggravantes.

En savoir plus sur le harcèlement sexuel.

 

Menaces de mort

Proférer des menaces de mort, qu’elles soient verbales, écrites ou électroniques, constitue une infraction pénale, en particulier lorsque ces menaces sont de nature à susciter une peur réelle chez la victime. Il peut s’agir de menaces directes ou indirectes, envoyées par message, exprimées en public ou encore laissées sur un répondeur.

Lorsqu’une menace est accompagnée d’un ordre ou d’une condition – par exemple, exiger une action sous peine de représailles – la sanction est aggravée. Dans ce cas, la peine encourue peut aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

 

Non-assistance à personne en danger

Ne pas intervenir pour porter secours à une personne en détresse alors qu’il est possible de le faire sans danger pour soi-même constitue un manquement grave à la solidarité et à l’obligation légale d’assistance.

Ce délit s’applique dans des situations variées : ne pas alerter les secours face à un accident, ignorer une personne agressée ou ne pas intervenir lors d’une situation mettant une vie en danger. Il peut concerner aussi bien des témoins passifs que des professionnels tenus par un devoir de protection, comme des soignants ou des forces de l’ordre. La loi prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

 

Violences conjugales

Les violences conjugales ne se limitent pas aux agressions physiques : elles englobent également les violences psychologiques (insultes, humiliation, chantage), économiques (privation de ressources financières, interdiction de travailler) et sexuelles (viol conjugal, coercition).

Ces actes peuvent être exercés au sein de couples mariés, pacsés ou en union libre. La justice applique des sanctions qui varient selon la gravité des faits, pouvant aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement.

En savoir plus sur les violences conjugales.

 

Usurpation d’identité

L’usurpation d’identité consiste à utiliser frauduleusement les informations personnelles d’une autre personne pour en tirer profit ou lui nuire. Cela peut inclure l’utilisation du nom, des coordonnées bancaires, des identifiants numériques ou des documents officiels d’autrui. Ce délit est particulièrement répandu sur Internet, où des individus peuvent se faire passer pour quelqu’un d’autre afin d’ouvrir des comptes, escroquer des victimes, publier des contenus diffamatoires ou commettre des fraudes. La loi punit ces pratiques de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

En savoir plus sur l’usurpation d’identité.

 

Les infractions routières et délits divers Alcool et stupéfiants au volant

Conduire sous l’influence de l’alcool ou de drogues constitue une mise en danger grave de la vie d’autrui. Le seuil légal d’alcoolémie est fixé à 0,5 g/l de sang (0,2 g/l pour les jeunes conducteurs). Au-delà, les sanctions peuvent aller jusqu’à deux ans de prison, une amende de 4 500 euros et un retrait de permis. En cas d’accident entraînant des blessures ou un décès, les peines sont considérablement alourdies.

En savoir plus sur l’alcool et stupéfiants au volant.

 

Conduite sans permis

Le fait de conduire sans permis est un délit qui traduit une absence totale de formation à la sécurité routière. Il est passible d’un an de prison et 15 000 euros d’amende. En cas de récidive ou de circonstances aggravantes (accident, conduite dangereuse), les sanctions peuvent être encore plus sévères. En savoir plus sur la conduite sans permis.

 

Délit de fuite

Le délit de fuite est le fait, pour un conducteur, de ne pas s’arrêter après avoir causé un accident, qu’il y ait des dégâts matériels ou des blessures. Cette infraction est particulièrement grave car elle traduit une volonté d’échapper à la responsabilité pénale et civile. Elle est passible de trois ans de prison et de 75 000 euros d’amende, ainsi que d’une suspension de permis de conduire.

En savoir plus sur les délits de fuite.

 

Les crimes et atteintes graves

Homicide involontaire

L’homicide involontaire correspond à la mort causée par imprudence, négligence ou violation d’une obligation de prudence imposée par la loi ou le règlement. Cela inclut par exemple un accident de la route mortel causé par une vitesse excessive ou une conduite sous influence. La peine encourue peut aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, voire plus en cas de circonstances aggravantes (alcoolémie, délit de fuite, récidive).

En savoir plus sur l’homicide involontaire.

 

Viol

Le viol est une agression sexuelle d’une extrême gravité, caractérisée par un acte de pénétration sexuelle (vaginale, anale ou orale) imposé par violence, contrainte, menace ou surprise.

Il englobe les attouchements forcés et tout acte de nature sexuelle non consenti. Ce crime est passible de quinze ans de réclusion criminelle, peine pouvant être portée à vingt ans ou plus en cas de circonstances aggravantes (victime mineure, violences particulières, acte commis en réunion, etc.).

En savoir plus sur les viols.

 

Terrorisme

Le terrorisme regroupe l’ensemble des actes de violence commis dans le but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur. Il peut s’agir d’attentats, de prises d’otages, de destructions massives ou encore de cyberattaques visant des infrastructures sensibles.

La participation à une entreprise terroriste est punie de 10 ans d’emprisonnement et 225 000 € d’amende (article 421-2-1 du Code pénal). La direction ou l’organisation d’un groupe terroriste peut entraîner 30 ans de réclusion criminelle et 500 000 € d’amende. En cas d’attentat ayant entraîné la mort, la peine peut aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité.

 

Trafic de stupéfiants

Le trafic de stupéfiants est une infraction complexe qui recouvre la production, la détention, le transport, la distribution et la vente de drogues illicites.

Ce crime est sévèrement puni par la loi, avec des peines pouvant aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement et des amendes pouvant atteindre plusieurs millions d’euros en fonction de l’ampleur du trafic. Les personnes impliquées dans des réseaux internationaux encourent des sanctions encore plus lourdes.

En savoir plus sur le trafic de stupéfiants.

 

Les principales étapes de la procédure pénale

séance cour de justice

1. Le dépôt de plainte

Une victime d’infraction peut porter plainte auprès de la police, de la gendarmerie ou directement auprès du procureur de la République. Selon le degré d’avancée de la procédure pénale, la plainte est soit simple soit avec constitution de partie civile.

Rôle de l’avocat pénaliste :

  • Pour la victime : L’avocat peut lui-même rédiger la plainte afin qu’elle soit précise et juridiquement pertinente. Il accompagne la victime pour obtenir réparation du préjudice subi à travers l’allocation de dommages et intérêts.
  • Pour le mis en cause : Si une plainte a été déposée contre lui, l’avocat peut être consulté immédiatement pour préparer une stratégie de défense et anticiper d’éventuelles poursuites.

 

2. L’enquête et la garde à vue

A la suite d’un dépôt de plainte, une enquête est menée. En cas d’indices graves et/ou concordants laissant présumer la commission d’une infraction notamment, le suspect peut être placé en garde à vue pour une durée maximale de 48 heures (pouvant être renouvelée pour les infractions les plus graves), sous le contrôle du procureur de la République.

Rôle de l’avocat pénaliste : Compte tenu du caractère secret de l’enquête, l’avocat n’a pas accès au dossier et doit attendre la clôture de l’enquête pour pouvoir en prendre connaissance. Toutefois, son rôle demeure important à ce stade.

  • Pour la victime : L’avocat peut l’assister dans le cadre de son audition et des confrontations.
  • Pour le gardé à vue : Dès le placement en garde à vue, l’avocat s’entretien avec son client dans le cadre d’entretiens confidentiels, l’assiste lors des auditions et des confrontations.

Surtout, l’avocat vérifie le respect de ses droits (durée de la garde à vue, conditions de détention, droit au silence, droit de faire prévenir un proche, droit de consulter un médecin, droit de s’alimenter). Dès ce stade, il prépare sa défense.

 

3. L’instruction

Un juge d’instruction peut être saisi pour mener des investigations approfondies, interroger les parties et rassembler des preuves.

Rôle de l’avocat pénaliste :

  • Pour la victime : L’avocat peut demander à être informé des avancées de l’instruction et proposer des actes d’instruction pour renforcer le dossier (expertises, confrontations, communication de pièces).
  • Pour le mis en examen : L’avocat joue un rôle essentiel en contestant certaines décisions du juge d’instruction (mise en examen, placement sous contrôle judiciaire, obligations du contrôle judiciaire, placement en détention provisoire) et en demandant des actes en faveur de son client (témoignages, contre-expertises, reconstitution).

 

4. Le jugement

Le dossier est orienté vers le tribunal compétent (police, correctionnel ou assises) selon la gravité des faits.

Rôle de l’avocat pénaliste :

  • Pour la victime : L’avocat plaide en faveur de son client et présente des éléments pour appuyer sa demande d’indemnisation.
  • Pour le prévenu ou l’accusé : L’avocat élabore une stratégie de défense, conteste les éléments à charge issus de l’enquête et tente d’obtenir une relaxe, un acquittement ou un allègement de la peine.

 

5. Les voies de recours : Cour d’appel et Cour de cassation

Après un jugement, il est possible d’interjeter appel du jugement devant la Cour d’appel pour contester la décision. En dernier recours, la Cour de cassation peut être saisie pour vérifier l’application correcte du droit.

Rôle de l’avocat pénaliste :

  • Pour la victime : Si la décision ne lui est pas favorable, l’avocat peut interjeter appel du jugement pour obtenir une meilleure reconnaissance de ses droits et une indemnisation plus juste.
  • Pour le prévenu : L’avocat peut contester une condamnation qu’il estime injuste en soulevant des erreurs de fait ou de droit, et, en cassation, démontrer une mauvaise application des règles juridiques.

 

Conclusion

Dans le cadre de la procédure pénale, que vous soyez victime ou prévenu, l’accompagnement d’un avocat expérimenté est indispensable.

Chaque situation est unique et une défense bien préparée peut faire toute la différence.

🔹 Victime d’une infraction ? Maître COINTET vous aide à faire valoir vos droits et obtenir réparation.

🔹 Mis en cause dans une affaire pénale ? Maître COINTET défend vos droits avec rigueur et détermination.

COINTET, en tant qu’ancien membre de la défense pénale d’urgence à Paris et dotée de plus de 12 ans d’expérience en matière pénale, saura prendre en charge avec sérieux et efficacité votre dossier. Ne laissez pas l’incertitude peser sur votre avenir !

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