Droit pénal
"L'intime conviction, dit le texte, est fondée sur la preuve et l'erreur judiciaire ce n'est pas un accident, c'est la prise volontaire de risques avec les principes qui sont les nôtres. Si vous condamnez dans un dossier sans accusation alors vous aurez jugé mais vous n'aurez pas rendu la justice".
Toute personne a le droit de bénéficier d’un avocat dans une procédure pénale, que vous soyez prévenu d’une infraction ou victime.
Prévenu
En cas de commission d’une infraction, quelle qu’elle soit, vous avez le droit de bénéficier de la présence d’un avocat afin de vous défendre.
Que se soit dans un commissariat ou dans les locaux de gendarmerie ou encore devant un juge d’instruction, l’avocat pénaliste est la garantie que vos droits seront respectés.
Il est celui qui assurera votre défense tout au long de la procédure et vérifiera que celle-ci n’est pas atteinte de vices.
Il sera à la barre à vos côtés afin de vous assister si vous devez être renvoyé devant un tribunal pour y être jugé.
Pour information, il sera rappelé que si vous vous retrouvez en garde à vue, vous avez le droit de garder le silence lors des interrogatoires. Un avocat doit être prévenu dès la première heure de garde à vue afin de pouvoir s’entretenir avec vous et vous expliquer vos droits ainsi que la procédure.
Inscrite sur la liste des volontaires de la défense pénale du Barreau de PARIS, Maître Alice Flore COINTET intervient quotidiennement en garde à vue, lors des comparutions immédiates et lors des procédures de comparution sur reconnaissance préalable de la culpabilité devant le Tribunal de grande instance de PARIS.
Victime
Vous avez été victime d’un chauffard, d’un cambriolage ou bien encore de violences, que vous soyez une personne physique ou une personne morale, vous avez le droit d’obtenir réparation de votre préjudice en vous constituant partie civile devant la juridiction qui sera amenée à juger les mis en cause.
En tant que victime vous avez des droits et donc celui de voir votre préjudice indemnisé, qu’il soit matériel, moral ou plus encore, physique.
Bien trop souvent les personnes n’osent pas se constituer partie civile devant les tribunaux car elles ont peur des représailles ou parce que tout simplement elles ne savent pas comment procéder.
La constitution de partie civile peut se faire par le biais d’un avocat qui ne manquera pas de faire valoir l’ensemble des préjudices que l’infraction a entraîné dans votre vie quotidienne et de réclamer en votre nom les dommages et intérêts.
Dans les cas les plus graves, les victimes peuvent se retourner éventuellement vers un fonds de garantie, et notamment la CIVI (Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions) afin d’obtenir de l’Etat la réparation de leur préjudice si celui-ci ne peut être indemnisé par le ou les auteurs.
Quelle que soit la juridiction devant laquelle la constitution de partie civile doit être régularisée (Tribunal correctionnel, Juridiction des mineurs, Cour d’assises) il est indispensable de faire appel à un avocat afin de vous assister et/ou représenter.
Le Cabinet de Maître COINTET est à même d’assurer efficacement votre défense.
Les domaines d’intervention du cabinet en droit pénal
Procédure pénale
• Enquête de police : enquête préliminaire, arrestation, convocation au commissariat, garde à vue, perquisition
• Procureur de la République : plainte simple, classement sans suite, enquête décès, composition pénale, comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC)
• Juge d’instruction : plainte avec constitution de partie civile, mise en examen, témoin assisté, demande de mise en liberté, demande d’actes d’instruction, restitution de scellés
• Juge des libertés et de la détention : détention provisoire, incarcération, contrôle judiciaire
• Chambre de l’instruction : demande de mise en liberté, nullités de procédure, extradition
• Tribunal correctionnel : citation directe, comparution immédiate, audience correctionnelle
• Cour d’assises : constitution de partie civile, appel
• Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions (CIVI) et Service d’Aide au Recouvrement des Victimes (SARVI) : demande d’expertise, provision de dommages et intérêts
• Juge de l’application des peines : aménagement de peine, réduction de peine, période de sûreté, libération conditionnelle, suspension de peine pour raisons médicales, semi-liberté, placement à l’extérieur ou placement sous surveillance électronique (PSE), permissions de sortie
• Procédure d’effacement de casier judiciaire
• Crimes et délits contre la vie : assassinat, meurtre, homicide volontaire, homicide involontaire, empoisonnement, administration de substances nuisibles (contamination volontaire du VIH ou SIDA), non-assistance à personne en danger, provocation au suicide
• Crimes et délit sexuels : viol, violences, agression sexuelle, harcèlement sexuel, téléchargement, détention et diffusion d’images à caractère pédophiles, proxénétisme
• Violences physiques ou morales : violences volontaires, violences involontaires, violences conjugales, séquestration, menaces, chantage, délit de fuite
• Atteintes à l’honneur et à la dignité : diffamation, injure, dénonciation calomnieuse, atteinte à la vie privée, usurpation d’identité
Escroquerie, vol (vol à main armée – « braquage »), recel, chantage, extorsion de fonds, abus de faiblesse, faux et usage de faux, violation de domicile
• Droit pénal économique et financier : défense des dirigeants d’entreprise, abus de biens sociaux, abus de confiance, diffusion de d’informations fausses ou trompeuses sur les marchés financiers,
• Droit pénal fiscal : fraude fiscale, blanchiment,
• Droit pénal du travail : travail dissimulé, prêt de main-d’œuvre illicite, délit d’entrave, discrimination syndicale, harcèlement moral, harcèlement sexuel, homicide involontaire…
• Conduite en état d’ivresse (conduite sous l’emprise d’un état alcoolique), conduite sous l’emprise de stupéfiants,
• Conduite sans permis, suspension de permis (R7), annulation de permis (48SI), refus d’obtempérer,
• Homicide involontaire, blessures involontaires, délit de fuite,
• Victimes d’accidents de la route…
FAQ Droit Pénal
Cette procédure, aussi appelée « plaider coupable », constitue une alternative aux poursuites classiques devant le Tribunal Correctionnel (Articles 495-7 et suivants du Code de procédure pénale).
La présence d’un avocat pour vous assister est obligatoire.
Cette procédure est généralement proposée à des prévenus confrontés pour la première fois à la justice.
Plus rapide que la procédure « classique » devant le Tribunal correctionnel, la Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité a été créée pour désengorger les tribunaux.
La procédure de Comparution sur reconnaissance préalable de la culpabilité se divise en deux phases qui ont lieu le même jour (Articles 495-7 et suivants du Code de procédure pénale) :
LA PROPOSITION DE PEINE DU PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE :
Dans un premier temps, le prévenu comparait en présence de son avocat devant le Procureur de la République.
Celui-ci s’assure tout d’abord, que le prévenu reconnait l’infraction et lui propose une peine.
Le prévenu est libre d’accepter ou de refuser la peine proposée.
L’HOMOLOGATION PAR LE PRÉSIDENT DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE :
Dans un second temps, en cas d’acception de la proposition du Procureur de la République, le prévenu et son avocat passent devant un juge afin que celui-ci homologue la transaction conclue avec le Procureur de la République.
En général, le Juge accepte la proposition et rend une ordonnance d’homologation.
Le Juge peut également refuser d’homologuer la proposition mais il ne peut ni la modifier, ni la compléter.
Dans cette hypothèse, le Procureur de la République doit engager de nouvelles poursuites pour renvoyer le prévenu devant le Tribunal correctionnel.
Si le prévenu refuse la proposition du Procureur de la République, il est renvoyé devant le Tribunal correctionnel pour y être jugé selon la procédure « classique ».
En général, les sanctions proposées dans le cadre d’une procédure de Comparution sur reconnaissance préalable de la culpabilité sont plus indulgentes que celles qui seraient prononcées dans le cadre d’une audience correctionnelle « classique » afin d’inciter le prévenu à accepter la proposition du Procureur de la République.
Cependant, il peut parfois s’avérer opportun de refuser la peine proposée pour tenter d’en réduire le quantum ou pouvoir soulever devant le Tribunal correctionnel les vices qui entachent la procédure poursuivie à votre encontre et qui seraient susceptibles de conduire à votre relaxe.
Un officier de police judiciaire peut garder un individu au poste de police pour une durée limitée.
La garde à vue est une mesure privative de liberté.
Il s’agit plus précisément d’une « mesure de contrainte décidée par un officier de police judiciaire, sous le contrôle de l’autorité judiciaire, par laquelle une personne à l’encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis ou tenté de commettre un crime ou un délit puni d’une peine d’emprisonnement est maintenue à la disposition des enquêteurs.» (art. 62-1 C. proc. pén. issu de la loi n° 2011-392).
Désormais la loi encadre plus strictement cette mesure. En effet, la garde à vue ne pourra être autorisée que si et seulement si elle constitue l’unique possibilité de parvenir à l’un des 6 objectifs cités par l’article 62-1 du code de procédure pénal, à savoir :
De plus, maintenant, les mesures de sécurité ayant pour objet de s’assurer que la personne gardée à vue ne détient aucun objet dangereux pour elle-même ou pour autrui ne peuvent consister en une fouille intégrale. En effet, seuls sont autorisés :
Combien de temps peut durer une garde à vue ?
La durée de principe de la garde à vue est de 24 heures. La garde à vue démarre au moment où la personne est privée de sa liberté d’aller et de venir. Toutefois, ce délai peut être prolongé, avant son expiration, avec l’autorisation du procureur de la République :
Au terme du délai (24, 48 ou 96 heures), la personne est obligatoirement :
A noter : un enfant de moins de 13 ans ne peut pas être placé en garde à vue. Mais le jeune de 10 à 13 ans peut être mis en retenue au commissariat, pour les nécessités de l’enquête, après autorisation d’un magistrat et sous son contrôle en cas de crime ou de délit puni d’au moins 7 ans d’emprisonnement.
Quels sont les droits de la personne gardée à vue ?
Toute personne placée en garde à vue est immédiatement informée :
Toute personne détenue dans le cadre d’une procédure de garde à vue a ainsi le droit de :
Comment peut-on faire échec à la garde à vue ?
En dehors des cas où la police agit sur commission rogatoire du juge d’instruction ou en cas de crime ou de flagrant délit :
A noter : dans tous les cas de refus, le procureur de la République peut contraindre le citoyen par la force publique.
Enfin, quelles que soient les menaces ou les sollicitations dont il peut être l’objet, il n’est pas obligé de répondre à la police avant d’avoir été conduit devant un juge (C. pr. pén. : Art. 62-1 à 64-1, 706-88).
RÉPONSE SOUS 24 Heures
COINTET AVOCAT
2 rue Villaret Joyeuse
75017 PARIS
Métro ligne 1 :
Charles de Gaulle Etoile / Argentine
RAPPEL IMMÉDIAT / RDV RAPIDE
Avocat en droit bancaire et du crédit à la consommation, avocat en droit de la famille, avocat en droit pénal au Barreau de Paris.
Vous assiste et vous défend depuis 2012.
Défense des particuliers, défense des emprunteurs, défense des consommateurs.